Ce mardi 12 juillet, nous avons passé une excellente soirée au sein du Cada de Saint Beauzire !
Qui Nous ? Les bénévoles de la Loco, de l’association Soleil Devant, des restos du Cœur, les demandeurs d’asile du Cada, et des curieux !
Vers 18 heures, installation d’un grand écran pour projeter des films dans la parc du Cada.
Et il faut attendre que la nuit tombe afin de pouvoir projeter…de plus quasi pleine lune et c’est beau.
En attendant, petits et grands jouent à différents jeux - Soleil Devant avait apporté sa batterie de jeux en bois - avec engouement, et grands éclats de rire ! Ce n’est pas toujours les adultes qui gagnent et ces moments sont réellement des moments partagés entre enfants, adultes, demandeurs d’asile de différentes origines ; on parle français, anglais, arabe, patchtou , dari, bambara, arménien ….mais on finit par se comprendre et s’amuser ensemble ! Une dégustation de différents gâteaux est proposée et nombreux sont les gourmands.
La nuit arrive tout doucement, et le programme est amorcé : des petits films relatant les différents ateliers en partenariat avec les associations partenaires (ateliers cuisine, repas partagés, atelier jardin, le marché de la Partagerie) ; les exclamations fusent lorsque l’un ou l’autre se reconnaît lors d’une activité et, ou apporte son témoignage.
Un petit entracte : Walid, marionnettiste Syrien, propose en ombre chinoise une petite satyre sur la vie au Cada. Ses deux marionnettes Karakos (le naïf) et Ewas (l’intelligent) échangent des propos sur différents thèmes , avec deux voix bien distinctes ; elles discutent en arabe mais après le spectacle, Salah traduit en anglais puis Vincent en français ! Cette fois, elles parlent de l’accueil en France qui est bienveillant, différent qu’en Turquie, et le rôle des bénévoles important pour apporter des informations sur la culture française. Les marionnettes se sont moquées gentiment de Javed qui est un jeune homme hyper actif et qui met toujours beaucoup d’ambiance par son dynamisme au sein du CADA. Aucun texte écrit par Walid : il travaille en amont son texte puis le transmet de mémoire.
La projection a repris après le spectacle de Walid et s'est prolongé jusqu'à bientôt minuit.
Il faut avouer que la fraîcheur s'installant, l'herbe, sur laquelle nous étions assis ou allongés, se révélant de plus en plus humide, et la fatigue aidant, les troupes se sont dispersées petit à petit.
A la fin de la projection, les plus assidus ne se comptaient plus que sur les doigts des deux mains.
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