Vendredi nous avons quitté Saint-Beauzire en début d'après-midi pour nous retrouver au local du Secours Catholique avec Christophe et Vincent de la Tablée et y préparer le repas de la Partagerie qui avait lieu le lendemain. De notre côté, nous étions venus B, P, MD et moi-même... Enfin, le moi-même en question a dû s'absenter très vite et donc il ne compte pas (c'est Anne-Lena qui s'est chargée du retour à Saint-Beauzire).
Je ne vous raconte pas la recette ni la confection du plat préparé, j'ai à peine eu le temps de voir cette belle équipe se mettre à éplucher les oignons, les carottes (petites, les carottes), les pommes de terre, les tomates, les courgettes et de photographier ce superbe spécimen de cucurbitacée courbe que je me permets de vous faire admirer.
Ça, c'était vendredi après-midi, la veille de la Partagerie.
Le samedi donc (bravo, on suit), nous avions prévu d'emmener un minibus de résidents (huit donc) à la dite Partagerie. À l'heure du départ, à Saint-Beauzire, il y avait beaucoup plus de monde que les huit inscrits. Heureusement, Nathalie était là et a pu emmener 5 personnes de plus avec ma voiture. Treize donc.
Anne-Lena avait préparé deux, trois caisses de choses diverses qui nous étaient devenues inutiles, à donner à la Partagerie. Nous ne venions donc pas les mains vides. Mais sans "spoiler" (divulgâcher en québécois), nos amis du CADA ne reviendront pas non plus les mains vides.
Comme à l'accoutumée (voir les précédents articles sur la Partagerie de Brioude : ici, là ou encore là), la Partagerie est à la fois un lieu d'échange gratuit, qui permet le réemploi des divers objets, vêtements, livres etc. Mais aussi un lieu de rencontres, de sociabilité comme on dit désormais.
L'année dernière, la Partagerie avait été déplacée sur la Place du Postel et avait lieu le dimanche. Elle est revenue, comme à ses débuts, à l'école Jean Pradier (en face de la Mairie) et a lieu le samedi matin en même temps que le marché de Brioude et bénéficie ainsi de sa fréquentation et de sa dynamique.
Vers 13h nous avons commencé à dresser les tables et pu servir le plat confectionné la veille, une semoule avec des légumes.
Après le repas, au moment de repartir vers nos pénates, le coffre du minibus était aussi plein des emplettes des résidents qu'à l'aller, comme évoqué déjà plus haut.