Chic, le Pique-Nique (à la Bageasse)!

Comme ne le dit pas la chanson, le pique-nique (à la Bageasse), c'est chic! La preuve, nous étions plus d'une cinquantaine de personnes dimanche dernier à nous y retrouver sur les pelouses au bord de l'Allier.

Dimanche 21 juillet, le Thé&Café mensuel, comme l'an dernier (voir ici et ) à la même époque, est délocalisé au bord de l'eau. À Brioude, à la Bageasse.
À 11h30, devant la Loco, les bénévoles Florence, Nathalie, Mathilde, Myriam et moi-même étions à pied d'œuvre pour covoiturer les résidents déjà impatients. Il aura fallu faire plusieurs allers-retours, entre autres avec le minibus (8 places+chauffeur) et ma propre voiture (elle est plutôt sale - 5 places+chauffeur). À 14 h tout le monde était sur les lieux - certains nous avaient rejoints directement sur place par leur propre moyens (Thérèse, Agnès, Mireille, Vincent, Monique, Marie, Swan et Anselme de la Mission Locale avec leur mère, Naweed, le fils de Khaligdad) - et nous avons pu commencé le pique-nique.
Bien que la règle en l'espèce est la convivialité et l'échange, on ne peut empêcher les regroupements par affinités, par langue, par nationalité et pourquoi par prédilections culinaires. Comme ce dimanche, il n'y avait, à part nous, pas grand monde, nous avions suffisamment d'espace pour nous étaler et reconstituer une sorte de carte du monde: par ici les Tibétains , plus loin les afghans, là-bas les colombiens, les africains à l'ombre d'un hêtre, les autochtones au milieu.

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Piquer une tête dans l'eau à la Bageasse (1)

Les fortes pluies de la veille et des semaines précédentes ont gonflé les eaux de l'Allier. Résultat: les arbres morts, branches et autres bois flottants se sont accumulés au niveau de la digue avant le pont de chemin de fer. rendant difficile la traversée vers l'autre rive.

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La crue, due au fortes pluies, a charrié les arbres morts et bois flottants

Mais cela n'a pas empêché les plus téméraires (dont moi) d'aller se baigner. D'aller piquer une tête comme on dit. L'eau était bonne et plus du tout boueuse comme les jours précédents.
Pendant que certains nageaient, A. et les enfants essayaient d'attraper des bébés poissons pour ramener dans le bassin du Cada.


Le temps, sans être fabuleux, a tenu tout l'après midi sans nous taquiner avec la moindre goutte de pluie. Le ciel est resté nuageux mais n'est pas passé à l'acte. Nous avons pu nous sécher tranquillement sous un soleil quelque peu voilé. 

Un peu plus tard, en fin d'après-midi, une brigade de la gendarmerie passe, dont on remarque l'extrême jeunesse et la mixité des membres. Mathilde nous apprend qu'il s'agit du PSIG (acronyme pour Peloton de surveillance et d'intervention de la Gendarmerie). Pour ne pas être en reste et aussi un peu pour faire le malin, j'explique à mes camarades que jadis le port de la moustache était obligatoire chez le gendarme. Grand étonnement dans l'assemblée ébahie et vérification immédiate sur Wikipedia (quelle époque formidable où, quoiqu'on dise, les incrédules vérifient tout de suite sur Internet vos dires). Eh oui, au XIXe siècle et jusqu'en 1933, le gendarme (à prononcer en roulant le R) se devait de porter cet appendice pileux. La moustache était considérée un signe distinctif, symbolisant la masculinité et l'autorité. Mais bon, les bonnes traditions se perdent.

Moustache ou pas, il est temps de rentrer et de recommencer les 3 allers-retours vers le Cada. Cette fois c'est Florence qui s'y colle avec le mini-bus, Nathalie avec sa Twingo et moi-même avec ma propre voiture (toujours aussi sale).

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(1) Par contre ne prenez pas l'expression "Piquer une tête dans l'eau à la Bageasse" au pied de la lettre: N. l'a fait et a heurté du crâne un rocher. Résultat: 4 points de suture. Merci encore à Myriam, notre vaillante bénévole urgentiste, qui l'a emmené se faire réparer aux urgences. Il va bien.

Mercredi 24 juillet 2024

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