L'actualité va trop vite, je n'arrive plus à suivre! Non, je ne parle pas de ce qui nous arrive en ce moment dans ce pays, où les caprices d'un enfant-roi nous mènent vers la catastrophe et renouvellent l'actualité quotidiennement*, non je parle simplement de nos activités à la Loco. Je n'ai pas eu le temps de rédiger un article sur la remise en état de la zone de jeu dans le bois qui jouxte le CADA et la réparation des cabanes par un groupe de vaillants bénévoles, que déjà ce samedi, lors de "l'animation famille de juillet", enfants, familles et bénévoles se rendent sur place pour jouir des lieux remis à neuf.
En effet, les bénévoles Maguy, Serge, Didier, Patrick, Christiane, Pierre, Sonia, Thierry, Bernadette et Dominique ont fait un travail magnifique. Après avoir dégagé, débroussaillé, la zone qui fût jadis une aire de jeu, ils ont remis à neuf les cabanes et refait les toits de quatre d'entre elles. (voir photos ci-dessous)
Un superbe travail, donc, que nous n'avions pas encore eu le temps de mettre en valeur par un article louangeur de laloco.org. Bravo donc à eux pour cette heureuse initiative. Et un grand merci aussi à Marie qui a largement contribué financièrement à l'achat des planches nécessaires.
Samedi donc, comme la météo, sans être formidable, le permettait, nous nous sommes déplacés pour "l'animation familles" vers l'aire des cabanes. Il y avait, outre les bénévoles Paule, Emma (sa petite-fille), Maguy, Babeth et Florence, les cinq familles résidant au Cada, mais aussi, venues de Brioude, Khaligdad et sa famille ainsi que Iba et ses enfants.
On a beau dire, mais enfant comme adulte, la cabane - l'idée de cabane - ça vous remue. Pour les adultes, c'est comme un ancien rêve qui revient à la surface, un souvenir vague du vert paradis des amours enfantines. Pour les enfants, c'est un monde enfin à votre échelle. Pour tous, c'est un nouveau rapport à la nature et au vivant débarrassé des pacotilles de la modernité. Un autre être au monde. On s'étonne d'y être enfin bien.**
Les enfants jouent au foot, au badminton, à cache-cache, à la dinette ou inventent de nouveaux jeux. Les adultes papotent et échangent dans les différentes langues disponibles. Paule en profite pour dispenser quelques leçons de français.
Il avait été prévu de prendre le goûter au grand air, de faire quatre-heures sur l'herbe. C'était compter sans la météo capricieuse qui, au moment de déballer les provisions, nous a gratifiés de quelques gouttes annonciatrices d'un arrosage en règle.
Le temps de plier bagage, de déplier les parapluies (certains sont précautionneux) et de rentrer à la Loco avant que la pluie ne se fasse plus drue, nous voilà autour de la table pour goûter au sec et continuer les conversations où nous les avions laissées.
* Ceci n'engage que moi.
** Sans se prendre nécessairement pour H.D. Thoreau, est-ce un début de désobéissance civile?
JP